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Bonjour,
Nous (Raphaël, Dorothée et Luna), avons passé
UN AN à Tahiti,
en 2006 - 2007.
Nous avons quitté la Polynésie en mai 2007. Depuis, nous vivons en France.
Bonne visite !

 
 

Archives



21 août 2007 2 21 /08 /août /2007 00:13
crashPhotos Tahitipresse

Et puis il en parle aussi ici.
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24 mars 2007 6 24 /03 /mars /2007 09:19
Voici un email que j'ai reçu de Mana, notre fournisseur internet en Polynésie :

Date : 
ven, 23 mar 2007 09:48:16 -1000
De : "MANA S.A.S." <noreply@mana.pf>
Objet : Mana vous informe : interférences solaires.
À :

Cher(e) Client(e),

Comme chaque année 2 fois par an, en mars et en septembre, les interférences solaires génèreront des perturbations dans les transmissions satellites (Télévision, internet, téléphonie...) en Polynésie française.

Ces interférences solaires entraineront des perturbations dans les services Internet, de 10 à 15 minutes environ, du 21 mars au 1 avril 2007, entre 14h00 et 15h00.

Pour information, les interférences solaires se produisent lorsque notre soleil, dans sa course saisonnière, se retrouve aligné avec le satellite et les paraboles de réception créant ainsi une perte du signal émis.


Nous vous remercions pour votre compréhension et restons à votre disposition pour toute information complémentaire au 47 99 99 du lundi au vendredi de 7h à 19h.

Le service client


Des interférences solaires, moi je trouve que c'est la classe internationale !
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22 mars 2007 4 22 /03 /mars /2007 23:52
Comme je faisais un tour en ville ce matin, j'en ai profité pour prendre une photo de la Place Vaiete, sans les roulottes, pour que vous voyez à quoi ça ressemble. Le ménage a été fait, et les roulottes reviendront ce soir ! (clic-clic c'est plus grand)

la Place Vaiete
Comme vous le voyez au loin il y a un petit kiosque, sous lequel jouent parfois des groupes de musique le week-end. Et puis en juin, avant le Heiva, on peut souvent voir les groupes de danse tahitienne s'entrainer. Enfin voilà, c'est un petit lieu d'évènements publics, de socialisation, de mélange des gens. En journée il ne s'y passe pas grand chose parce que ce n'est pas très ombragé, et le soleil tape !
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22 mars 2007 4 22 /03 /mars /2007 00:30
La Place Vaiete, c'est à peu près la plus jolie place de Papeete (hum).  L'intérêt de la place Vaiete, c'est que tous les soirs, une vingtaine de roulottes s'y installent (une roulotte, c'est un snack dans une camionette). Donc ces roulottes s'installent là, sortent tables et chaises, barbecue, et font la cuisine. On peut donc venir y manger à peu près de tout : hamburger-frites, pizza, poisson cru ou grillé, chao-men, crèpes bretonnes, paëlla ou couscou, oui oui mesdames et messieurs, même des crèpes bretonnes ! L'intérêt, c'est qu'on mange dehors, avec tout le monde. Et oui, les roulottes c'est une sorte d'institution à Tahiti, de sorte qu'elles sont fréquentées par tout le monde, autant les polynésiens que les popas, autant les touristes que les locaux. Pour nous l'intérêt c'est surtout que  Luna peut courir partout sans craindre les voitures, et puis que manger dehors comme ça dans la ville, ben c'est sympa.

Ce jour-là, nous nous sommes balladés dans les parages en fin d'après-midi, et nous avons pu assister à l'arrivée des roulottes.

les roulottes
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18 mars 2007 7 18 /03 /mars /2007 20:27
Après une discussion houleuse avec une de mes collègues de travail sur la vision fantasmée que pouvait avoir les popaas (les blancs) de Polynésie, après m'être rendu compte que notre blog,  aussi joli soit-il, donnait une vision un peu idyllique du fenua, je me suis dit que je devais aussi vous décrire la Polynésie de manière un peu plus réaliste. Je n'ai pas la prétention de parler de la Polynésie comme le ferait un journaliste d'investigation, encore moins de me poser comme un sociologue ou un historien ; simplement vous faire partager un peu de ma vision de ce pays aux multiples façettes et à l'histoire complexe.

Pour commencer, on peut déjà faire une différence marquée entre Tahiti-Moorea-Raiatea, trois îles sur lesquelles se concentre 80% de la population,  et le reste de la Polynésie.Ce déséquilibre existant depuis toujours, s'est accru de manière disproportionnée dans les années 1960, avec le CEP (Centre d'Expérimentation Polynésien (sur le nucléaire)) période ou les besoins en main d'oeuvre ont créé une migration vers Tahiti (des polynésiens et des métropolitains) qui est devenu un point d'encrage de la société occidentale. S'en est suivi une période de dévelopement industriel avec un afflux important de capitaux venant de Métropole, un vérouillage politique et une répression culturelle. A l'issue de cette période, après la fin du programme nucléaire (souvenez-vous, les derniers essais nucléaires de Chichi) dans les années 1990, on se retrouve dans un pays dont les strucures sociales ont été complètement refondues, attaquées dans ses fondements culturels, qui sur le plan économique est complètement dépendant de l'aide Française et importe 80% de ses produits manufacturés et alimentaires. En dehors du tourisme dont je reparlerai plus tard, les gouvernements successifs n'ont pas favorisé le developpement d'activités à fortes valeurs ajoutées pouvant assurer une certaine autonomie. On citera quand même l'industrie de la perle qui a surtout profité à quelques grands magnas, ou encore celle de la vanille longtemps laissée à l'abandon, qui redémarre doucement ces dernières années.
 
Pour ce qui est de l'agriculture et de la pêche, l'ensemble de la production est consommé sur place (en dehors d'une exportation de thons, mais qui est dérisoire face aux navires usines japonais) et comme on l'a dit, la majorité des produits alimentaires sont importés principalement des Etats Unis, de Nouvelle-Zélande et de France. Ceci explique en partie la vie chère.
 
En effet, il ne fait pas bon être pauvre en Polynésie, car le coût de la vie y est très élevé. Il s'agit d'un des sujets les plus épineux sur le fenua. En effet, entre l'arrivée massive de retraités français, dont la pension est indexée à hauteur de 1.84, l'afflux de riches touristes américains et japonais, l'euro cher (le franc pacifique est directement indexé sur l'euro) l'inflation a été trés importante ces dernière années. Cela a creusé l'écart entre une partie de la société, les Métropolitains aux rémunération indexées(dont je fais partie), les Polynesiens aisés, d'une part, et le Polynésien lambda d'autre part. En effet les spéculations immobilières ont littéralement fait flamber les prix, et les classes moyennes sont obligées de se loger loin de Papeete ou de s'entasser dans des quartiers peu enviables. On observe aussi ce grand écart dans la consommation courante, lorsque la chaîne Carrefour propose l'ensemble des produits de métropole à des prix exorbitants (à faire pâlir un mammouth). C'est ainsi qu'apparaissent les problèmes de surendettement majeur dont l'apothéose est l'achat de pick-up américains rutilants à 30 000 euros, qui finissent garés devant des maisons en tôles rouillées au fond de vallées bidonville (ils sont prêts à tout, ces banquiers, pour récupérer des terrains.)
 
Et oui, quelle surprise de découvrir des bidonvilles au dos de la carte postale, en général bien au fond des vallées, là ou il n'y a pas de vue, pas d'air. Une partie de ces gens venu à tahiti dans les années 60, pour participer à la grande mutation menant à la métastase consumériste, vivent actuellement en marge de la société tahitienne. Ils regardent la société changer, sans trouver leur place. Il n'y a plus de travail pour tout le monde et encore moins pour les gens sans formation. Ils vivent entassés dans des fare (maisons) de fortune, n'ont pas forcément la possibilité d'éléver leurs enfant et tentent de leur offrir une meilleure vie en les faisant adopter par des proches ou des popa'a. Ils vivent en partie de la pêche et de la cueuillette. Ils rêvent de posséder, possèdent parfois, à crédit. C'est là que ce concentrent tous les drames de la société tahitienne, les violences, le plus souvent intra familiales, parfois inouies, souvent faite au femmes; l'inceste, l'alcoolisme, les maladies dont l'obésité et le diabète qui prennent des proportions insoupçonnable... bref le désespoir. A l'hôpital, je suis en contact tous les jours avec ces gens, et malgrés tout j'ai du mal à imaginer leur vie. Surtout qu'il n'y a pas d'aide sociale en Polynesie, pas d'assurance chomage, pas de RMI alors s'il vous plait, pas de : « ces assistés qui vivent sur le dos de la France qui travaille » et tout le tralala.

Là, je crois que j'ai déprimé tout le monde, ne vous inquiétez pas trop, l'éclaircie se profile au loin, enfin pour ça il faudrait que la politique locale change du tout au tout. Pour vous faire un point rapide, avant il y avait Gaston (Floss, à la botte de Chichi) qui n'a pas fait grand chose pour engager les mutations de la société tahitienne nécessaires à son autonomisation vis à vis de la france (volontairement?). Après il y a eu Oscar (Temaru à la botte de sa propre pomme) qui prônait une indépendance totale vis à vis de la France, avec un bonne dose de poujadisme. Maintenant il y a Gaston iti (Tong Sang dit aussi Gaston le petit, fils spirituel de Gaston (l'autre)) qui doit tenter de gouverner avec une assemblée bloquée, qui tangue de l'autonomisme vers l'indépendantisme au grés des vestes réversibles des îliens (les élus des îles, ceux qui sont au miyeu). Au passage, tout le monde a pioché, la France a arrosé, selon. Bref le bordel. La gabji de l'aide française. Le gachis.

Enfin ne dressons pas un tableau trop noir de la colonisation, la présence française a sans doute apporté beaucoup à la Polynesie si on se place dans le contexte de la mondialisation actuelle et du modèle culturel occidental, et notamment :
  • le développement de toute les infrastuctures nécessaires au developement économique et social: les routes, la voirie, l'éléctricité, le téléphone, bientot l'adsl dans pratriquement toute les îles;
  • le développement des transports aériens qui est finalement trés récent (fin des année 90) et qui est un facteur de liens nouveaux entre les îles, les familles et change en profondeur les rapports entre elles.
  • Je parlerai plus longuement du système de santé, qui malgrès ses nombreux defaults (quel système n'en a pas) et son déficit récent est étonnant pour plusieures raisons: déjà la qualité des soins prodigués est tout a fait comparable à  celle observée en métropole, le niveau technique et les compétences regroupés au sein de l'hopital territorial n'ont rien à envier à un hopital métropolitain, le maillage du territoire par les medecins libéraux parait suffisant, l'accès au soins primaires gratuits est rendu possible par l'existence de nombreux dispensaires, l'hospitalisation est gratuite. On notera quand même un accès au médicaments difficile pour une partie de la population, et l'insuffisance de prévention sur des sujets majeurs ici que sont, l'alcoolisme, l'obésité, le diabéte, le tabagisme....Fait extraordinaire quand on se replace dans le contexte de 200 îles réparties sur une surface équivalente à celle de l'europe, c'est l'accès au soins d'urgences pour qui que ce soit si les conditions météo le permettent, le samu n'hésitant pas à dépêcher un avion à toute heure du jour ou de la nuit pour une suspicion d'appendicite à l'autre bout de la polynesie v(avec un côut financier énorme). On notera aussi l'existance de missions, lors desquelles, généralistes et spécialistes se déplacent dans toute la Polynésie pour améliorer l'accès aux soins.
Profitons-en pour reparler des îles et de ce qui les distingue, car les différences sont marquées, non seulement avec Tahiti mais aussi entre elles. Si on met Bora Bora et ses hôtels de côté, ainsi que la partie nord de Raiatea, on observe quand même de nombreux points communs. Une certaine paix, un rapprochement avec la nature dont les habitants jouissent avec simplicité, une vie assez douce il nous semble. Ne nions pas pour autant les nombreux problèmes que cela implique, le déficit d'accès au soins, la séparation des parents de leurs enfants pour des raisons de scolarité, l'isolement et l'ennui peut-être, les histoires de village qui peuvent prendre des proportions démesurées dans des microsociétés autarciques. Enfin, il faut bien prendre consciences des différences marquées qui existents entres les archipels que se soit dans leur mode de vie, leurs organisations sociales, leurs langues ou leurs cultures. L'exemple parfait en est l'archipel des Marquise au nord est de la Polynésie dont la langue est radicalement différente, où la majorité de la population est de confession catholique alors que le protestantisme domine l'ensemble des autres archipels (j'essaierai de motiver des collègues pour m'écrire un long article sur les Marquises, puisque nous n'aurons pas l'occasion d'y aller).

Un point commun entres toutes ses îles, la passion des polynesiens pour leur culture. La culture, quelque soit son expression, est pour moi le premier moyen de rassembler les hommes autour d'une identité commune. Et quelle belle culture que celle de la polynesie. Je croyait en arrivant de france, que les colliers de fleurs, les danses, la musique, les tatouages faisaient partie d'une sorte de décorum pour touristes à la recherche d'exotisme, quelle lourde erreur. Les polynesiens, si longtemps réprimés dans leur identité, sont maintenant passionnés par leur culture et en sont les premiers consommateurs. Ils suffit de les voir sourire quand ils dansent et vous avez tout compris. Il faut les voir se parer de coquillages, de fleurs, les entendre chanter... tout ça vous l'avez je l'espère bien compris en lisant nos articles tout au long de cette année. C'est bien-sur cet aspect des polynesiens qui représente leur plus grande richesse. Avec bien sur, leur gentillesse, leur simplicité, et tout le reste...

J'ai oublié de vous parler de milliers de choses, la religion par exemple qui joue le premier rôle depuis 200 ans et fait partie des fondamentaux de la société polynesienne. Mais comment tout vous dire en quelques pages et surtout comment tout comprendre, tout savoir en quelques mois ?
 
Vous l'aurez compris, on est loin de la carte postale, mais la photo reste belle, ils ont tellement d'atouts, il y a tellement de chose à faire ici. Nous repartons marqués par la Polynésie, tatoués au coeur. Une partie de nous restera ici, sur le fenua (terre en Tahitien), nous reviendrons en France chargés de mana. Nous laisserons trainer ici nos yeux, nos oreilles et sûrement un jour nos pieds, qui fouleront à nouveau le fenua.
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16 mars 2007 5 16 /03 /mars /2007 02:25
Début mars j'ai emmené Luna voir le défilé des lanternes, qui clôt les festivités du nouvel an chinois. Bien sur, année du cochon oblige, il y avait des cochons partout... et aussi les habituels dragons en baskets ! A vrai dire j'espérai que ce serait plus joli, qu'il y aurait moultes et moultes lanternes partout... en fait, il y avait surtout les lanternes kitch qui étaient vendues par les marchands chinois, nombreux à Tahiti. Sinon, des tas d'enfants avaient revêtu pour l'occasion une tenue chinoise, et ça c'était plutôt mignon. Il y avait foule, et finalement c'était distrayant, surtout pour Luna.

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18 février 2007 7 18 /02 /février /2007 03:25
En ce moment, nous sommes en plein été austral. Je sais que je vais encore me faire engueuler mais voilà, ici il fait vraiment super chaud, et il pleut régulièrement, puisque c'est aussi la saison des pluies. L'autre caractéristique de cette période, c'est la houle de nord. Ce ne vous dira sans doute pas grand chose, mais pour les surfers, c'est la fête, car à Papenoo les vagues sont énormes, et les surfers, ben y sont contents !

Du fait de cette houle de nord, la plage de la Pointe Vénus n'a plus le calme d'un lac de montagne qu'elle avait pendant l'hiver austral. Les photos de gauche ont été prises en août (hiver), et les photos de droite en janvier et février (été). Chacune au même endroit et avec quasi le même angle de vue.

les saisons
Et lorsqu'il fait beau et qu'on vient en semaine, lorsqu'il y a moins de monde que le week-end, on peut voir des jolis monsieurs tout musclés faire du surf à la hawaïenne, c'est à dire debout avec une pagaie... chouette non ?

surf hawaien
Demain on repart à Rangiroa, et non je ne vous ai pas encore tout montré ! Et Luna fait de la peinture par ici.
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2 février 2007 5 02 /02 /février /2007 01:45
Je suis désolée de vous avoir surchargé de vidéos, mais nous on trouvait ça sympa, j'espère quand même que vous avez passé un bon moment. Et puis j'en ai pas mal des ptites vidéos en tout genre... faudrait que j'en mette plus souvent. Bref, voici quelques photos de Rafi se préparant à aller surfer, heureux dans les vagues et heureux de retour des vagues...

rafi au surf
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27 janvier 2007 6 27 /01 /janvier /2007 23:25
Voici d'autres photos du spectacle de Nonahere. Il faut savoir que les costumes sont fabriqués à la main par les membres de la troupe eux-même, ils y passent de longues heures, mais cela fait aussi partie de leur investissement dans cette troupe de danse.

nona here encore
Et voici une série dont je suis particulièrement fière. Je trouve ces photos absolument sublimes ! Mais si leur réussite doit beaucoup au hasard, elles montrent sans aucun doute le talent de la jolie danseuse : le haut de son corps ne bouge pas, alors que tout le reste est en mouvement. Franchement, je crois que ces photos sont parmis les plus jolies et les plus réussies de tout mon séjour en Polynésie. Ben oui, prendre des photos de cocotiers et de lagon c'est facile, il bouge pas le lagon !

et toujours nonahereLes films sont prêts, ils sont très lourds, malgré la compression (33Mo pour l'un, 51Mo pour l'autre), mais ils valent vraiment le coup, vous les voulez ?
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27 janvier 2007 6 27 /01 /janvier /2007 01:50
Le 23 décembre dernier, j'ai eu l'occasion d'assister à une représentation de danse tahitienne par le groupe Nonahere. Ce groupe a remporté le premier prix dans la catégorie "légendaire" au Heiva 2006. Le Heiva je vous en avais parlé je crois, c'est un grand concours de danse tahitienne qui a lieu tous les ans en juillet. Personnellement je suis très fan des spectacles de danse tahitienne : je trouve cette danse à la fois impressionnante et particulièrement gracieuse, les costumes sont souvent un régal pour les yeux, et ces spectacles sont souvent un moment très joyeux et très vivant. J'étais plutôt bien placée pour prendre des photos, mais bien sur ça bouge tout le temps ! J'ai fais aussi quelques films magnifiques, faudrait que j'essaie de vous les mettre car c'est un vrai régal...

Ces spectacles racontent souvent une histoire. Ici, c'est la légende de Nona l'ogresse. Cette légende raconte l'histoire de Nona, qui a une fille, Hina. Hina rencontre un homme, un roi, il s'appelle Monoihere. Hina et Monoihere tombent amoureux. Nona, comme son identité le souligne, n'aime pas les hommes, et elle soupçonne justement Hina d'avoir une relation avec un homme, ce que Hina conteste. Cependant, un jour, Nona voit ce qu'il ne fallait pas voir. Prise d'une fureure compulsive, elle tue l'amour de sa fille. Elle lui arrache le coeur et le mange. Hina voit le corps de son amant inerte et comprend que sa mère y est pour quelque chose. Un immense chagrin envahit Hina qui se suicide, et se jette par dessus la falaise de Mahina. (source: skyblog Nonahere)

Derrière la scène on voit l'orchestre. Et derrière l'orchestre, les mamas qui chantent. Ces mamas ont des voix incroyables, et leurs chants sont de pures merveilles. Voici une première série de photos :

nonahere
Note esprit de contradiction : j'ai bien fais de faire un article sur le mauvais temps, aujourd'hui il fait un temps sublime !
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